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  • Photo du rédacteurLaura Dufey

Baby blues : quand la vie en rose se teint de bleu

Dernière mise à jour : 9 déc. 2019

La naissance d'un enfant est un des événements les plus stressant dans la vie d'un être humain. Bouleversement hormonal, redéfinition des places dans le système familial, peurs, fatigue sont différents éléments qui viennent influencer notre manière de vivre ce grand événement.

Certains symptômes sont communs à presque toutes les jeunes mamans : fatigue, pleurs, changements d'humeur, doutes sur ses compétences de mère...

Parfois, la durée et/ou l'intensité de certains symptômes nous indiquent qu'il peut s'agir de certains troubles liés à la naissance.

Le plus connu et le plus commun est le baby blues. Il touche 50 à 80% des femmes. Il apparaît généralement entre le 3ème et le 10ème jour après l'accouchement. Mais peut très bien survenir dès le lendemain de l'accouchement ou pour les naissances prématurées, au retour à la maison.

Les symptômes sont une humeur changeante, une immense fatigue, des troubles du sommeil, de l'irritabilité, des pleurs, un sentiment d'incompétence, une grande culpabilité, des troubles somatiques, une crainte d'être abandonnée par son compagnon ou encore un sentiment d'être l'unique responsable de la vie de son enfant.

Ce qu'on sait peu, c'est que les papas aussi peuvent souffrir du baby blues. Les études nous montrent que les papas qui se sont beaucoup impliqués lors de la grossesse développent aussi les changements hormonaux du post-partum.

Généralement, le baby blues s'apaise avec le temps et les bonnes expériences vécues en tant que jeune parent. Mais la personne aura aussi besoin de soutien et d'écoute, sans jugement et avec beaucoup de bienveillance.



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